La résistance aux antimicrobiens (RAM) est l’un des plus grands défis du siècle en matière de santé publique. Elle se produit quand des microorganismes développent une capacité à rendre les médicaments antimicrobiens inefficaces, augmentant du même coup le taux d’échec des traitements. La RAM est principalement attribuable à la surconsommation d’antibiotiques; d’ici 2050, si des mesures appropriées ne sont pas déployées, plus de 10 millions de personnes dans le monde pourraient en mourir chaque année. Mais sur quoi les gouvernements, les centres hospitaliers et les établissements de soins de santé peuvent-ils s’appuyer pour mettre au point des mesures efficaces?
Comme l’explique Joanna Merckx, directrice médicale de bioMérieux Canada, la Global Point Prevalence Survey (G-PPS) propose un outil validé unique en son genre et facile d’emploi pour colliger et mesurer l’utilisation et la prescription d’antimicrobiens dans les hôpitaux du monde entier. Cette enquête de prévalence ponctuelle est subventionnée par bioMérieux, qui ne joue aucun rôle dans la préparation de l’étude ni dans la collecte, l’analyse et l’interprétation des données, et qui n’a aucunement accès aux rapports générés. Entièrement indépendante, la G-PPS est conçue en milieu universitaire et menée aux quatre coins du globe. Les centres hospitaliers peuvent s’en servir pour recueillir des données internes sur la consommation d’antibiotiques, comparer leurs pratiques à celles d’établissements similaires, et développer des méthodes d’intervention menant à des résultats mesurables. À plus grande échelle, les données sont compilées pour dresser un portrait de la situation, rédiger des publications, puis guider la prise de décisions et l’élaboration de solutions pour lutter contre la RAM.
En 2015 et en 2017, de nombreux hôpitaux du Canada ont participé à l’initiative et fourni des données utiles spécifiques à leur marché. Il est maintenant clair que, pour combattre la RAM, la participation collective et la création de critères d’évaluation adaptés aux réalités canadiennes sont les solutions les plus efficaces et essentielles. Ainsi, d’ici 2019, l’enquête G-PPS intégrera de nouvelles questions pour les établissements de soins de santé, tout en continuant de relever de l’initiative mondiale.
Visionnez cette vidéo pour en savoir plus sur la Global Point Prevalence Survey et sa contribution dans la lutte contre la résistance aux antimicrobiens.
Pour participer, visitez le site de la G-PPS : http://www.global-pps.com/
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